Masse musculaire et endurance ne font généralement pas bon ménage: on ne va pas voir un marathonien faire du lancer de poids ou un boxeur poids lourd courir le 1500 en 3mn45.
Mais il y a des sports, justement comme la boxe, où les deux doivent cohabiter… plus ou moins bien je vous l’accorde. Un championnat du monde de 12 rounds de 3 minutes demande des qualités d’endurance peu commune.
Les boxeurs des catégories des mi-lourds au lourds ont souvent beaucoup plus de difficulté à maintenir un rythme élevé tout le long du combat.
Au dire de certains commentaires après le championnat du monde de Jean-Marc Mormeck, celui-ci a semblé manquer d’endurance due à une masse musculaire trop importante.
Or certains athlètes on une masse musculaire naturelle et il est difficile d’aller contre sa génétique. Le job du boxeur à ce niveau est d’être capable de faire les 12 rounds tout en conservant suffisamment d’explosivité tout au long des rounds.
Pour moi pas d’excuses, la masse musculaire n’est pas forcément un frein à ce type de performance, sauf problème d’entraînement. : si le boxeur fait beaucoup de musculation sans l’intégrer dans une endurance spécifique (cardiovasculaire et musculaire), c’est à mon avis une erreur…à moins d’être sûr de gagner le combat par KO dans les 5 premiers rounds…
La solution est de concevoir une préparation où on va intégrer endurance cardiovasculaire spécifique, force explosive et endurance musculaire. Pas évident car les entraîneurs ont tendance à être très analytique et à fractionner le développement des qualités avec des séances différentes.
Et attention aux programmes de musculation: si une forme de musculation est à mon avis incontournale, elle doit être très spécifique, individualisée au morphotype et parfaitement intégrée et planifiée.
Enfin, ceci n’est juste qu’une réflexion…
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