14 septembre 2009

Votre programme de préparation physique est nul, mais à qui la faute?

Stop HammertimeImage by Rich Anderson via Flickr

Ok, je suis peut-être un peu sévère mais je me pose certaines questions, notamment celle-ci:
Si un programme de préparation physique ne fait pas progresser comme on le souhaite, faut-il le garder et persévérer?
D'accord, en fonction de ce que l'on recherche ça peut prendre du temps, d'où l'importance de se fixer des objectifs intermédiaires pour évaluer objectivement l'efficacité d'un programme. Mais il n'y a pas grand monde qui évalue...
En fait je pense fermement qu'un programme de préparation physique doit se faire sur du court terme: 4 ou 6 semaines, et on voit alors comment on s'est amélioré dans tel ou tel domaine sur cette période. Un programme plus long ne peut pas être précis car il faut réajuster régulièrement certaines variables comme la charge, le tempo, la récupération... pour continuer à "surprendre" l'organisme et faire en sorte qu'il continue à s'adapter et donc à progresser.

Maintenant, si vous n'êtes pas content avec votre programme, à qui la faute?
Tout d'abord à vous-même: il ne faut pas attendre des mois, voire plus, pour s'appercevoir qu'un programme d'entraînement ne donne pas les résultats espérés.
Mais voilà, il est souvent plus facile de rester sur ses habitudes et dans sa zone de confort; et en cas d'échec sur le résultat sportif il est facile de se trouver l'excuse de ne pas posséder un programme de préparation au top.

Ensuite il y a l'entraîneur: la communication entre entraîneur et préparateur physique n'est pas forcément toujours au beau fixe, l'entraîneur voyant l'arrivée du préparateur physique comme quelqu'un qui va marcher sur ses plates bandes! Donc on se met des bâtons dans les roues et c'est le sportif qui trinque! L'entraîneur ne peut pas avoir aussi toutes les compétences. Et j'ai vu aussi des entraîneurs plutôt laxiste...

Le préparateur physique qui est trop scientifique et théorique peut poser des problèmes car il a tendance à trop compliquer les choses. Et quand on complique trop, on maîtrise moins sur le terrain....J'ai déjà vu des programmes qui paraissent fantastiques sur le papier (avec courbes, diagrammes, etc...) et qui sont catastrophiques sur le terrain!

Mais alors y a-t-il des solutions?
Tout d'abord il faut travailler sur soi-même, que ce soient sportif, entraîneur ou préparateur physique. Se remettre en question est une nécessité. Ensuite il faut prendre des décisions et passer à l'action: je connais des boxeurs qui sont sans doute passer à côté à cause d'une incapacité à prendre des décisions.
Tous les sportifs n'ont pas la possibilité d'avoir accès à un préparateur physique: aujourd'hui, avec les nouvelles technologies, on sait que le coaching online peut apporter une solution efficace: jetez un coup d'oeil à ce nouveau service (il n'est pas lancé officiellement mais il est déjà opérationnel): Préparation physique et coaching online.

PS: N'hésitez pas à donner votre avis ci-dessous.
PS2: une bonne remise en question est de "goûter" aux programmes de mon ebook sur la préparation physique de combat: efficacité et peu de matériel.
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2 commentaires:

Pascal a dit…

Avant de vous avoir lu et d'avoir testé pratiquement vos propositions de travail, j'aurais dit que les arguments avancés dans cet article étaient "bêcheurs". Mais là, force est de reconnaître que vos constatations sans concession (nées -je suppose- de votre expérience de terrain) sont avérées. Puissent-elles donc être bien lues et surtout expérimentées pour approbation. Les sportifs qui travaillent "à la française" ont tellement à apprendre... pour combler leur retard et leurs lacunes. Et je sais de quoi je parle... pour être passé dans le foutu moule !!!!

Paris a dit…

Le titre de l'article est quelque peu exagéré bien sûr, mais je confirme les arguments avancés. Il y a bien sûr quelques très bons entraîneurs en France, heureusement, mais ce qui m'a souvent agacé a été de rencontrer des préparateurs physiques qui vous donnaient l'impression de tout savoir, (par ex des préparateurs bac + beaucoup d'années), mettant en avant leur connaissances théoriques, et complètement fermés au dialogue et à la remise en question. Et ces gens là n'ont jamais rien fait.
Les connaissances sont importantes mais l'expérience est capitale et il faut l'acquérir: on l'acquiert sur le terrain et en se remettant systématiquement en question.